SAISON 10 - EPISODE 15
LA FIN D'UNE BELLE HISTOIRE
'' Goodbye My Love ''
diffusion originale : 30/03/2002 - #283 (#56)
 

Scene 4 : CTA, bureau d'Eve

Eve est seule depuis que Mark est parti au Japon mais elle se consacre corps et âme à son nouveau métier qu'elle aime passionnément. Elle reçoit la visite de Kelly Murray (Alicia Keys).

KELLY : - Eve ? Je peux entrer ?
EVE : - Oui, oui, vas-y ! Alors tu m'as apporter de nouveaux textes ?
KELLY : - Ouais, j'ai écrit ça hier soir, ça s'appelle Fallin'...
EVE : - Heureusement que je t'ai toi !
KELLY : - Qu'est-ce que tu veux dire ?
EVE : - Disons que à part parler aux murs et me faire menacer de mort par mon ex-meilleure amie, en ce moment ma vie est plutôt limitée ! C'est embouteillages, boulot, gigolo et dodo !
KELLY : - (dépitée) Ah oui, c'est pas rigolo !
EVE : - Comme tu dis, oui ! Alors au moins tu m'occupes !
Kelly est un peu surprise de ne passer que pour une occupation pour Eve, son agent.
EVE : - Enfin... C'est pas exactement ce que je voulais dire, tu vois quoi...
KELLY : - Yeah, je vois ! Bon, je kiffe pas tout ce que tu me dis, mais c'est pas important...
EVE : - Bon, et si tu me jouais un peu le nouveau morceau que tu m'as ammené ?
KELLY : - Pas de problème.
Kelly se lève, s'installe au piano qu'Eve a fait installer dans son immence bureau et se met à jouer "Fallin". Eve reste scotchée, Kelly ne joue que le refrain et s'arrête...
KELLY : - Alors, c'est pas terrible, hein ?
EVE : - Tu rigoles ??? C'est monstrueux !
KELLY : - Quoi ????
EVE : - Oui, monstrueusement incroyable, c'est magnifique !!!
KELLY : - Ah ! Tu m'as fait peur d'un coup, j'ai cru que tu avais détesté !
EVE : - Non, monstrueux dans le sens de ... comment vous dites les jeunes d'aujourd'hui là... heu... "ça déchire grave !"
KELLY : - (contente) C'est vrai ? T'es contente de ce que j'ai fait ?
EVE : - Faut plus chercher, Kelly, c'est cette chanson que je veux qu'on bosse pour présenter aux majors, ok ?
KELLY : - Ouais, c'est vrai que c'est une des meilleures que j'ai écrite finalement. Mais j'ai pas fini, il me manque un couplet à terminer...
EVE : - Eh ben termines-le rapidement, car dans très peu de temps je vais faire de toi une star !

Scene 5 : LAX, aéroport de L.A

Lexi, elle, accompagne sa mère à l'aéroport. Isabella (Joan Collins) va partir pour Monaco.


LEXI : - Nous y voilà. Porte 64.
Isabella regarde l'horaire du départ d'avion, il ne reste que 10 minutes avant d'embarquer.
ISABELLA : - Je pensais pas avoir déjà acheté autant de vêtements ici ! On a mit plus d'une heure à tout mettre dans le taxi dis donc ! Le pauvre, quand il a vu toutes les affaires que j'avais, il devenu aussi vert que son taxi !
LEXI : - Voilà ce que c'est que de faire toujours tourner les gens en bourrique...
ISABELLA : - C'est pas de ma faute, je suis née comme ça !
LEXI : - Alors c'est décidé ? Tu t'enfuis en Europe ?
ISABELLA : - Lexi chérie, allons, tu sais bien qu'il faut qu'on a chacune nos vies ce qui nous empêchera pas de nous appeler, et de nous voir plus souvent.
LEXI : - (au bord des larmes) N'attends pas dix ans cette fois !
Isabella serre Lexi dans ses bras pour la rassurer.
ISABELLA : - Je te promet que je ne ferai plus la même erreur une deuxième fois, cette petite aventure nous a rapprochée pour de bon maintenant.
Une hôtesse s'approche d'elles pour les avertir
HOTESSE : - Madame, il va falloir embarquer maintenant si vous le voulez bien...
ISABELLA : - Oh, minute vous ! Je discute avec ma fille !
L'hôtesse un peu bourrue se retire en penchant sa tête dans tous les sens.
ISABELLA : - (la regardant) Et ça va faire le voyage avec moi, ça ! Eh ben, on est pas arrivés !
LEXI : - Je penserai souvent à toi maman...
ISABELLA : - Lexi, n'oublies surtout jamais que... (elle hésite à lâcher le mot)
LEXI : - (espérant) Que ?
ISABELLA : - ...Que je t'aime ! Oui, chérie, je t'aime de tout mon coeur.
Lexi fond en sanglots dans les bras de sa mère.
LEXI : - C'est la première fois que tu me le dis
Elle la serre très fort contre elle.
ISABELLA : - Je dois y aller, à présent. Et rends-moi service, ma fille...
LEXI : - (séchant ses larmes) Oui, quoi ?
ISABELLA : - Monica et James... Saignes-les à blanc !
LEXI : - (souriant) Avec plaisir, comptes sur moi !
Isabella remet son chapeau à plumes sur sa tête et avance fièrement vers l'embarcation, elle tend son ticket, alors qu'on voit au loin Lexi un peu trouble, la caméra fait un plan rapprochée sur Isabella marchant vers l'avion avec une larme coulant sur sa joue...

Scene 6 : Melrose Place, appartement de Billy & Alison

Mrs Blanchard (CCH Pounder) rend une visite à Billy et Alison. Elle frappe à leur porte, et Alison ouvre.

ALISON : - (surprise) Madame Blanchard ???
MME BLANCHARD : - Bonjour Madame Campbell.
ALISON : - Heu... Entrez, je vous en prie...
Alison ouvre sa porte, et voit Madame Blanchard entrer accompagnée d'un petit bout de chou.
ALISON : - (ses yeux rivés sur le gamin) Billy !!! Billy, viens voir !!!
Billy sort de la chambre et s'approche.
MME BLANCHARD : - Alison, Billy, je vous présente Charly. Il a cinq ans.
CHARLY : - (enthousiaste) Bonjour !
MME BLANCHARD : - (s'asseyant) Nous avons étudié votre dossier, et mon rapport auprès de la comission d'adoption étant très favorable, le service social a accepté votre demande d'adoption. C'est pour ça que je vous présente Charly. Il a perdu ses parents lorsqu'il avait 4 ans, dans un accident. Si vous etes d'accord, vous pouvez vous occupez de lui pour une première période d'essai...
BILLY : - Personne n'a jamais voulu l'adopter auparavant ?
MME BLANCHARD : - Vous savez, dans notre société, les gens qui veulent adopter veulent des bébés de moins de 10 mois si possible, alors vous pensez, un enfant de 4 ans !
ALISON : - Et la période d'adaptation est de combien de temps ?
MME BLANCHARD : - Si vous acceptez, vous garderez Charly deux semaines. Au bout de ces deux semaines, je ferai des visites régulières pour voir comment se passe l'adaptation, et si Charly se sent bien, épanouit et heureux avec vous, la période sera reprolongée de quelques semaines, quelques mois. L'adoption définitive est longue, et difficile, je me dois de vous prévenir, il y a de tas de rapports d'experts, de pédopsychiatres, de psychologues, d'assistantes sociales et le moindre petit hic peut vous retirer l'enfant.
On observe que Billy et Charly ont déjà fait connaissance et s'amusent ensemble à chahuter et l'enfant rit à pleine gorge.
ALISON : - Je crois que vous avez la réponse, Madame Blanchard. Nous sommes prêts à tenter cette extraordinaire chance qui s'offre à nous. Charly est si mignon ! Je veux être une mère pour lui, et je sais que Billy sera un père formidable. Regardez comme ils s'entendent déjà bien !
CHARLY : - (s'amusant avec Billy) Non... tu m'attraperas pas heu...
Billy lui court après
BILLY : - Et si, je t'ai attrapé petit chenapant !
Il l'attrape, le prend dans ses bras et le berce, et Charly rit de plus belles.
MME BLANCHARD : - (à Charly) Charly ? Tu veux rester ici quelques temps ?
CHARLY : - Oh oui alors !
MME BLANCHARD : - Et vous, Billy ? Qu'en pensez-vous ?
BILLY : - Je suis le plus heureux des hommes de toute la Terre, Madame Blanchard. Je me sens prêt à 200% à assumer mon rôle de père adoptif.
MME BLANCHARD : - Bien. Alors, je vous laisse Charly, mais je voudrais vous voir tous les trois demain matin au service social pour faire un premier point et signer quelques papiers.
ALISON : - Pas de problème, nous y serons !
Madame Blanchard regarde Billy et Charly s'amuser, et affiche un large sourire.

Scene 7 : Venice House

Peter et Amanda, quant à eux, vivent sur un petit nuage depuis qu'ils savent qu'elle attends des jumeaux.


AMANDA : - Des jumeaux ! Je n'en reviens toujours pas !!!
PETER : - Il était temps, tu crois pas ?
AMANDA : - (plaisantant) Dis tout de suite que je commençais à me faire vieille !
PETER : - Je vais être papa ! N'est-ce pas magnifique, ça ?
AMANDA : - Oui mais il va falloir leur trouver des prénoms !
PETER : - Je propose, si c'est jumelles Lexi et Monica, et si c'est des jumeaux Michael et James ! Qu'en dis-tu ?
AMANDA : - Il faudra me passer sur le corps !!!
PETER : - Je plaisante, nous avons tout le temps de leur trouver les prénoms qui leur iront le mieux...
AMANDA : - A vrai dire, je suis un peu angoissée à l'idée de cette grossesse.
PETER : - Pourquoi ça ?
AMANDA : - Je me souviens lorsque je suis tombée enceinte de Billy il y a un peu plus de 8 ans, j'ai fait une grossesse intra-utérine et j'ai peur que ça recommence !
PETER : - Allons, tu ne dois pas penser à ça, tout se passera bien j'en suis convaincu.
AMANDA : - Cela n'empêche que je suis très angoissée et je prie pour que tout se passe sans problème, sans complication.
PETER : - C'est pour ça qu'il faut te ménager de tout ce qui s'est passé avec la compagnie, Monica, tout ça...
AMANDA : - Autant que je serai en vie, je garderai toujours cette envie de prendre ma revanche, et je sais que ce jour arrivera tôt ou tard.
PETER : - Tu auras tout le temps de penser à l'art et à la manière de ça, car tu vas avoir 9 mois pour y réfléchir !
AMANDA : - Oui, enfin un peu moins de 8 maintenant !
Peter touche le ventre d'Amanda, et le caresse en signe de ronds, émerveillé.
PETER : - Nous qui en rêvions depuis si longtemps !
AMANDA : - C'est vrai que c'est quelque chose qui me tenait à coeur depuis quelques temps déjà. Je n'arrive pas à croire que ce moment est là, après tout ce temps ! Etre mère, c'était loin d'être mon voeu premier quand j'étais cette femme d'affaires impitoyable, je faisais toujours passer le travail avant tout, moi, mon bonheur. Quand j'y songe, je me dis que je suis peut-être passée à côté du bonheur à plusieurs reprises, ma vie aurait sans doute été différente si j'avais su faire des choix avant !
PETER : - (plaisantant) Regardes le bon côté des choses, au moins tu es riche !
AMANDA : - Oui mais comme on dit, l'argent ne fait pas le bonheur ! Par contre, les enfants oui, j'en suis convaincue !

Scene 8 : Melrose Place, appart' de James & Monica

On frappe à la porte de Monica. Elle ouvre et retrouve une de ses meilleures amies de Cleveland, Leila Jones (Amanda Peet). Elle se souviennent alors ensemble de quelques ancdotes de leur passé.


Monica ouvre la porte et saute dans les bras de Leïla.
MONICA : - (survoltée) Ahhhhh !!! Leïla !!!!!!! Que tu es belle, ma puce !
Elle fait signe à Leïla d'entrer et referme la porte.
LEILA : - Toi aussi, dis-moi, tu as minci, c'est l'amour ?
MONICA : - C'est bien connu que le sexe fait maigrir, non ?
LEILA : - Dans ce cas, tu dois pas t'ennuyer avec ton James, hein ?
MONICA : - Disons que... c'est encore plus torride que tout ce que j'ai fait auparavant avec les autres hommes ! Je suis tombée sur la perle rare, je te dis ! Riche, séduisant, sexy, attentionné, malin... enfin pas autant que moi !
LEILA : - Difficile d'être plus tordue que toi ! Je me souviens des coups qu'on montait à la fac, c'était déjà assez
explosif ! Comme cette sainte nitouche de Helen Bartis, que t'avais enfermé dans la chaufferie pour que tu puisses être à sa place lors du bal, et qu'elle a été libérée seulement le lendemain par le gardien du lycée !
MONICA : - Et tu te souviens aussi du coup contre le Professeur Stirk.
LEILA : - Oh mon Dieu, j'ai honte !
MONICA : - Le pauvre, quand il est resté aux toilettes pendant toute l'après-midi parce qu'on lui avait mit des produits contre la constipation dans ses aliments et son verre !
LEILA : - Ca sert d'avoir un père pharmacien, n'est-ce pas ?
MONICA : - Et les lettres d'amour torrides qu'on avait envoyé à sa femme, et qui a divorcé parce qu'elle pensait qu'il avait une maîtresse !
LEILA : - Et tu sais ce que j'avais écris sur la dernière lettre ?
MONICA : - T'avais envoyé une dernière lettre ?
LEILA : - Oui, et cette fois elle n'était plus anonyme. J'avais signé par les initiales "L.S"
MONICA : - L.S ? Oh non !!! Lexi Sterling !!!?
Leila éclate de rire.
MONICA : - C'est donc pour ça qu'il n'a pas cessé de la prendre en grippe jusqu'à la fin de l'année et lui mettait que des F ! (elle éclate de rire à son tour) Je comprend mieux, maintenant !
LEILA : - Tu sais bien que je détestais cette fille plus que tout au monde ! Toi aussi d'ailleurs, et je me marrais bien en te voyant jouer la meilleure copine ! C'était un bon moyen de me venger d'elle ! C'était ma pire ennemie à l'époque ! D'ailleurs, j'ai appris ce que tu lui avais fait et je tiens à te féliciter !
MONICA : - Oui, j'ai fait d'une pierre, deux coups ! Je me suis vengée de cette traînée, et je suis devenue l'une des femmes les plus riches de cette ville ! Que demander de mieux ?
LEILA : - Je suis heureuse pour toi, je t'ai toujours considérée comme ma meilleure amie, et depuis que tu vis ici, je dois dire que tu me manque beaucoup.
MONICA : - Je suis désolée de t'avoir abandonné comme ça, je sais que je suis partie précipitamment mais je n'avais pas le choix, ce qui se passait ici pour Lexi était bien trop tentant pour que je laisse cette opportunité me passer sous le nez !
LEILA : - Je ne t'en veux pas du tout, j'aurais fait la même chose à ta place ! J'ai hâte de la croiser !!!
MONICA : - Cette résidence lui appartient, tu en auras bien l'occasion !
LEILA : - Elle est propriétaire de Melrose Place ???
MONICA : - Ben oui.
LEILA : - Et elle t'a mise dehors ???
MONICA : - Tu rigoles ? Elle a bien essayé au début mais James a dû aller s'expliquer avec elle si bien, qu'ensuite, elle m'a totalement oublié ! Je crois qu'elle est complètement ruinée, la pauvre ! Ca ne m'étonnerait pas que bientôt Melrose Place soit rachetée et je pense que James sera le premier sur la liste...

Scene 9 : Melrose Night, bureau de Kyle

Eve présente Kelly Murray à Kyle pour qu'il lui donne une chance de se produire sur la scène du "Melrose Night ".


EVE : - Salut Kyle !
KYLE : - Eve ! Tiens, tu es de retour ? Ca fait longtemps qu'on t'a pas vu ici !
EVE : - Je sais, j'ai eu pas mal d'imprévus comme tu dois le savoir...
KYLE : - Non.
EVE : - Bref, voilà je te présente Kelly Murray. Elle a 21 ans, elle est chanteuse.
KELLY : - Bonjour.
KYLE : - (lui serrant la main) Enchanté.
KELLY : - Oui, enfin... je suis aussi auteur-compositeur...
KYLE : - C'est très bien tout ça, mais qu'est-ce que j'ai affaire avec ça moi ?
EVE : - Voilà, je voulais savoir si tu pourrais l'engager et lui faire faire sa première scène afin que des producteurs la voient sur scène. Kelly est a première artiste que je manage, alors c'est un peu mon bébé, mon poulain !
KYLE : - Je sais pas, tu sais Eve, en ce moment je...
EVE : - Attends, écoutes-la avant de prendre ta décision, tu verras !
KELLY : - S'il vous plait !
KYLE : - Bien. Vas-y, tu as un piano, le micro, là-bas sur la scène.
Kelly se rend sur la scène, s'installe au piano.
EVE : - Tu vas voir, elle est géniale !
Kelly se met à chanter un morceau de "Fallin" avec une telle émotion que Kyle voit défiler dans sa tête des images de son passé avec Jane, les bons moments, les paroles de la chanson le transportent dans sa propre histoire avec Jane. Il se rend compte à quel point il tient à elle. Kelly finit, Kyle revient à lui, la larme à l'oeil.
EVE : - Alors ?
KYLE : - Kelly, tu es engagée !!! Ta chanson est formidable, c'est une très très belle chanson. C'est toi qui l'a écrite ?
KELLY : - Oui, c'est autobiographique.
KYLE : - Eh ben je peux te dire qu'avec cette chanson tu peux toucher n'importe qui ayant aimé quelqu'un, moi-même, ça m'a rappelé à quel point je suis amoureux de ma femme...
EVE : - Quand peut-elle commencer ???
KYLE : - Dès ce soir si elle est prête !
KELLY : - Oui, cool ! Je dois avoir 6 chansons de prêtes, est-ce que ça va ?
KYLE : - Ce sera parfait !
EVE : - Bien, j'avais déjà préparé les contrats !
Eve sort de son attaché-case les contrats qu'elle fait signer à Kyle et à Kelly. Eve est très heureuse car elle vient de remplir son premier contrat !
EVE : - Alors, Kyle ? Qu'attend-tu pour aller chercher le champagne ??? Ca se fête, non ?!!!

Scene 10 : coffee-shop à Santa Monica

Steve et Kimberly se sont donnés rendez-vous dans un coffee-shop où ils se livrent leurs sentiments.

STEVE : - Je suis content de te voir, tu me manques ! C'est l'enfer de pas se voir pendant 10 heures !!!
KIMBERLY : - Moi aussi c'est sûr mais je travaille dûr sur mon film et ça me prend du temps, il faut que tu acceptes que je ne puisse pas te consacrer plus de temps en ce moment.
STEVE : - J'ai vraiment l'impression d'avoir rencontré le grand amour avec toi ! Tu es si fascinante !
KIMBERLY : - Tu sais, je dois t'avouer que je commence aussi à être très amoureuse et ça me fait peur.
STEVE : - Pourquoi ? Tu n'as pas à avoir peur de tes sentiments !
KIMBERLY : - Si, justement ! Ca m'a déjà joué tant de tours dans le passé. Les sentiments sont justement mon point faible ! On dit que je suis "excessive", et c'est pas tellement faux ! Alors, aujourd'hui j'ai un peu peur de me laisser aller.
STEVE : - Hum... On l'aurait pas cru en te voyant la nuit avec moi...C'est tellement formidable, ce qu'on vit ! Tu ne trouves pas ?
KIMBERLY : - Absolument, tu as réussit à me faire oublier mes démons, je te dois beaucoup.
STEVE : - Je ne veux rien, hormis ton amour, ta sincérité.
KIMBERLY : - Tu as l'air de douter de mes sentiments, Steve. Tu crois que je fais semblant de t'aimer ?
STEVE : - Non, pas du tout, mais j'ai eu pas mal de déceptions sentimentales ces derniers mois, avec Eve, Alison... et je crois que je suis un peu parano, en fait je n'ai pas du tout confiance en moi-même, j'ai souvent peur de ne pas être aimé. Je suis italien, comme tu sais, et nous on a toujours besoin qu'on nous prouve qu'on nous aime ! Ca doit être dans nos gênes !
KIMBERLY : - Ben tu sais, j'ai déjà été mariée à un Italien et on peut pas dire qu'il ait manqué de confiance en lui, c'était plutôt le contraire ! Il était toujours sur de lui, et il ne savait pas montrer qu'il aimait, si seulement il a déjà vraiment aimé !
STEVE : - Alors pourquoi es-tu aussi lointaine avec moi ?
KIMBERLY : - Je pense que j'ai peur, ton amour me fait peur parce que je n'y suis pas habituée, ça me semble tellement étrange qu'on m'aime autant, moi qui n'ai jamais vraiment été aimée sincèrement...
STEVE : - Cette fois, c'est le cas, Kimberly, je t'aime vraiment !
Il l'embrasse tendrement.
STEVE : - Viens vivre avec moi, viens t'installer chez moi ! Je veux qu'on vive ensemble ! T'es la femme de ma vie, ça ne me fait aucun doute !
Kimberly a un geste de recul.
STEVE : - Quoi ? Tu trouves que je vais trop vite ?
KIMBERLY : - Oui, tu vas vite en besogne, Steve. Je ne sais pas si je suis déjà prête à revivre avec un homme, je sais pas si j'arriverais à reconstruire une vraie vie de couple, ça a été si douloureux dans le passé !
STEVE : - Je comprends... En tout cas, saches que lorsque tu t'y sentiras prête, je serai le plus heureux des hommes.
Kimberly sourit en lui tenant la main

Scene 11 : Paramount Studios, Melrose Avenue

Plus tard, Kimberly assiste au casting des acteurs de son film autobiographique dans les studios de cinéma avec le réalisateur du film, Armand Mastroianni.


KIMBERLY : - Suivant !
ARMAND : - Tu trouves qu'il ne collait pas, celui-là ?
KIMBERLY : - Non, pour jouer Michael il me faut un acteur dont la ruse se lit sur le visage.
ARMAND : - C'est quand même le 47° acteur que l'on voit défiler pour le role, il faudra bien faire un choix à un moment, Kimberly...
KIMBERLY : - Armand, je sais absolument ce que je veux, simplement rien de ce que j'ai vu ne m'a encore convaincu, ils sont tous fades ! Regardes la file d'attente !
La caméra montre alors une file d'attente pleine de jeunes acteur blonds, musclés, bref très insipides et fades.
KIMBERLY : - (regard désespéré) Tu vois ! C'est désespérant !
ARMAND : - On va bien finir par trouver !!! On commence à prendre trop de retards, j'ai eu la prod tout à l'heure au téléphone, ils commencent vraiment à s'impatienter.
KIMBERLY : - Eh ben ils patienteront, j'ai voulu m'impliquer dans ce projet car ce film raconte ma vie, je ne veux pas en faire un simple produit commercial ! C'est pas un James Bond que je veux faire !
ARMAND : - Je le sais bien, Kimberly.
KIMBERLY : - Eh puis, je suis épuisée aujourd'hui. On a qu'à prendre celui que tu voudras, sinon dans trois ans on en sera toujours au casting !
ARMAND : - Tu veux rentrée ?
KIMBERLY : - Oui, on va leur dire de rentrer, de revenir un autre jour, je veux retrouver l'homme que j'aime. Il m'a fait une déclaration d'amour aujourd'hui, et je me rend compte à quel point je tiens à lui...
Tout à coup, un homme brun d'une élégance très raffinée, et à l'allure distinguée approche de leur table.
BRADLEY : - S'il vous plaît, vous etes Kimberly Shaw ?
KIMBERLY : - (interrogative) Oui... Ecoutez pour le casting, revenez plutôt demain, aujourd'hui on est épuisé, on a vu déjà 47 personnes pour le rôle, la suite du casting se fera dans les prochains jours. Désolée...
Le jeune homme esquisse un large sourire, inquiétant.
BRADLEY : - Non, il y a méprise. Je ne suis pas là pour le casting.
KIMBERLY : - Qu'est-ce que vous voulez alors ?
BRADLEY : - Je vous cherchais, Kimberly Shaw.
KIMBERLY : - Vous me cherchiez ? Et je peux savoir pourquoi vous me cherchiez si c'est pas indiscret ?
BRADLEY : - Oui, excusez-moi je me suis pas présenté. J'en oublie mes manières. Je m'appelle Bradley Stewart.
Kimberly a le regard qui se glace.
BRADLEY : - Je suis le frère de Tyler. Tyler Stewart...
D'une vitesse éclair, Kimberly se saisit de son sac, sans un mot, et se met à courir à toute allure, totalement effrayée.
ARMAND : - (l'appelant au loin) Kimberly, mais qu'est-ce qu'il se passe ???
BRADLEY : - (narcissique) C'est la première fois que je fais cet effet là à une
femme !

Scene 12 : Cabinet d'avocat de Lucas

James se rend au cabinet de Lucas, il entre sans frapper et Lucas est très surpris de le voir.

LUCAS : - James ? Que viens-tu faire au cabinet ?
JAMES : - Comment ça, je n'ai plus le droit de rendre une visite à mon meilleur ami ?
LUCAS : - C'est bien la première fois que tu te déplaces jusqu'ici, d'habitude tu exiges que j'arrive à ton bureau ou chez toi dans les cinq minutes... Tu as sans doute besoin d'un service !
JAMES : - (riant jaune) Ah la la, on peut rien te cacher, à toi ! Quel esprit vif !
LUCAS : - Je ne suis pas avocat pour rien. Alors, qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
JAMES : - Je voulais savoir si tu marchais toujours avec moi ?
LUCAS : - Marcher dans quoi ?
JAMES : - Je t'en prie, Lucas, tu sais très bien de quoi je parle. Monica !!!
LUCAS : - Ah, tu parles de ton coup de pute enver ta future femme !
JAMES : - Wow, quelle vulgarité Lucas, ça te ressemble guère ça...
LUCAS : - On appelle un chat, un chat !
JAMES : - Alors, tu marches avec ou contre moi ? Je dois être sur. Maintenant !
LUCAS : - (le taquinant) J'aurais de bonnes raisons de me mettre du côté de Monica, ça me permettrait de me venger de la façon dont Lexi m'a traîté, de te montrer ce que c'est de faire un sale coup !
JAMES : - Allons, là tu te surrestimes mon vieux ! Tu es si... (d'un ton dégoûté) gentil...
LUCAS : - Bien sûr que je marche même si ça me plait pas trop, je marche avec toi !
JAMES : - Quand les papiers seront-ils prêts ?
LUCAS : - Ils le sont déjà !
JAMES : - Génial !!!
LUCAS : - T'es surpris, n'est-ce pas ? Que veux-tu, ma réputation de rapide me poursuit encore !
JAMES : - J'ai vraiment hâte de me marier, je sens que la fête qui va suivre va être la plus explosive de toute ma vie !
LUCAS : - J'espère ne pas être là quand Monica découvrira le coup tordu que tu lui as réservé !!!
JAMES : - Quel dommage, tu vas rater le seul spectacle à ne surtout pas rater dans l'année !!! Je devrais envoyer des invitations à Lexi, Amanda, tout Melrose en fait ! Tu crois pas ?
LUCAS : - Arrêtes tes bêtises, elles seraient capables de toutes se liguer contre toi, et on te retrouverait avec une voix de castrat !
JAMES : - T'as raison, c'est mieux d'être en tête-à-tête avec elle ! C'est un spectacle à dévorer seul !!! Dans quinze jours, je redeviendrai seul maître à bord dans ma société !!! J'attends ce moment depuis des années...
 


LA SUITE DE lL'EPISODE
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- MELROSE PLACE - SAISON 2001/2002 -

écrit par
Chucky Matheson

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