SAISON 10 - EPISODE 18
CRIMES...
Crime...
diffusion originale : 24/05/2002 - #287 (#59)

Scene 5 : El Palacio Restaurant, Westwood.

Steve est inquiet car il avait rendez-vous avec Kimberly au restaurant et elle n'est toujours pas là.


Steve raccroche son téléphone portable. Un serveur vient vers lui.
SERVEUR : - Puis-je prendre votre commande, Monsieur ?
STEVE : - Non, j'attends ma fiancée. Elle devrait arriver maintenant, ça fait une heure que j'attends...
SERVEUR : - Bien, si vous désirez commander, n'hésitez pas à m'appeler, Monsieur.
STEVE : - Je n'y manquerai pas.
Plan sur une horloge où l'on voit les aiguilles tourner à grande vitesse accélérée.
Deux heures ont passées.
STEVE : - C'est pas vrai !!! Mais qu'est-ce que tu fais, Kimmy ???
Il reprend son téléphone portable et appelle à la maison de la plage.
STEVE : - Allez, réponds !!!
Aucune réponse. Il compose un autre numéro.
STEVE : - Bonjour, je cherche Kimberly Shaw, elle ne serait pas au studio par hasard ? (...) D'accord, je vous remercie.
Il raccroche. Il compose un autre numéro. De l'autre côté, Peter réponds.
PETER : - Peter Burns ?
STEVE : - Peter, c'est Steve Sheridan.
PETER : - Ah, Steve ! Comment allez-vous ?
STEVE : - Ecoutez, je suis très inquiet, j'avais rendez-vous avec Kimberly au restaurant, et ça fait deux heures que je l'attends, elle n'est toujours pas là. Vous l'avez vu ?
PETER : - Non, je n'ai pas vu Kimberly depuis plusieurs semaines. Mais que se passe t-il ? Votre voix tremble, il n'y a rien de grave, j'espère ?
STEVE : - Non, ça va, je vous remercie. Merci quand même. Au revoir.
PETER : - Si vous n'avez pas de nouvelles d'ici quelques heures, contactez-moi.
STEVE : - J'y penserai.
Steve raccroche, il est de plus en plus paniqué, inquiet de la disparition soudaine de Kimberly. Il se lève, pose un billet de 20 $ sur la table pour le verre qu'il a bu, puis quitte le restaurant dans l'espoir de retrouver Kimberly.

Scene 6 : dans un bar malfammé

Kyle boit de plus en plus depuis sa séparation d'avec Jane. Il semble en train de replonger dans l'alcool.

KYLE : - (îvre) Elle m'a quitté pour aller Baiser avec un autre ! Les femmes sont toutes des garces ! (il rit) Hah !
BARMAN : - Allez, j'te sers encore une bière, mec ?
KYLE : - Ouais ! Verse ! Toute façon, j'ai tout perdu alors ! Au point où j'en suis...
Kyle prend son verre à main pleine et l'avale d'une gorgée. Il semble définitivement replonger dans l'alcool.

Scene 7 : Sterling & Associés

Lexi n'a pas un seul client pour l'instant dans sa toute jeune entreprise. Elle est très inquiète quant à la survie de sa compagnie. Elle tente toujours de rameuter des clients.


LEXI : - (au téléphone) Ecoutez, je comprends votre position mais... (...) oui, au revoir. (elle raccroche)
Lexi tape du poing sur son ordinateur.
LEXI : - C'est pas vrai !!! A quoi ça sert d'avoir une entreprise si on n'a aucun client ? J'me demande ! Si cet ordure de James n'avait pas contacté toutes les grandes entrprises de Californie pour me dénigrer, j'en serai pas là ! Fumier ! ça, tu me le paieras, tu peux me croire ! Tu n'as gagné qu'une bataille, et je ne suis pas prête de te laisser gagner la prochaine !
SECRETAIRE : - Mademoiselle Sterling ? Je peux vous voir deux minutes s'il vous plaît ?
LEXI : - Quoi ??? Qu'est-ce que vous voulez encore, vous ?!
SECRETAIRE : - C'est au sujet de mon chèque. La banque vient de le refuser, je n'ai donc pas touché ma paye du mois dernier...
LEXI : - Oh vous allez pas en faire un plat, non !
SECRETAIRE : - Un plat non, mais un saladier oui ! Parce que je vous rappelle que j'ai deux enfants à nourrir, des notes à payer tous les mois alors si vous ne pouvez pas me payer, je devrai...
LEXI : - (se reprenant) Ecoutez... Lillian c'est ça ?
SECRETAIRE : - Non ! Vivian !
LEXI : - Oui, Vivian c'est ça oui... Ecoutez ma p'tite Vivian, je vous promets que tout sera arrangé d'ici... quelques jours au plus ! Mais j'ai besoin de vous ici, je ne peux pas tout gérer. J'ai déjà dû me séparer de Boyd et Dieu sait que je m'en mords les doigts si ce n'est autre chose, alors s'il vous plaît soyez patiente, votre chèque ne sera pas rejeté je vous en fais la promesse.
SECRETAIRE : - Je suis désolée, mademoiselle Sterling, je ne peux pas me le permettre. Je vais devoir trouver un autre emploi où je serai sure d'être payée !
La secrétaire prends ses affaires et s'en va, laissant une Lexi perplexe.
LEXI : - Bravo Lexi ! Te voilà toute seule à présent... Des bureaux immenses, mais seule entre 4 murs ! Non mais qu'est-ce que je vais devenir maintenant ?! Si je ne trouve pas LE moyen, d'ici peu de temps je pourrai mettre la clé sous la porte, vendre le building et partir loin de Los Angeles avec armes et bagages !
Lexi a une vision, elle se voit porter deux lourdes valises et quitter Melrose Place sous les rires de James et Monica.
Tout à coup, elle revient à la réalité.
LEXI : - Non !!! Je ne laisserai jamais une telle chose arriver ! J'ai trop ramé comme une folle pour parvenir là où j'en suis et je ne laisserai personne m'empêcher de refaire surface maintenant ! Et je ne vois qu'une seule solution pour ça...

Scene 8 : Hôpital de Mammoth Lakes

A Mammoth Lakes, Michael est enfin sorti du coma. Paméla se réveille dans ses bras et est folle de joie de voir s'illuminer le visage de Michael.

PAMELA : - Tu m'as tellement fait peur !!! Si tu savais comme je m'en suis voulue... Tout est de ma faute !
MICHAEL : - Ne dis pas une chose pareille, tu n'y est absolument pour rien et tu le sais.
PAMELA : - J'ai cru t'avoir perdu pour toujours, et je ne sais pas si j'aurais réussit à vivre sans toi à mes côtés.
MICHAEL : - Tu m'as achevé trop tôt ! Je suis bien là et je ne suis pas prêt de m'en aller, je crois que le Grand Homme a décidé que le moment n'était pas venu. Y a pas de justice !
PAMELA : - Arrêtes et enbrasses-moi !
Pamela et Michael s'embrassent langoureusement.
MICHAEL : - Si c'est comme ça à chaque fois, je veux bien tomber dans le coma tous les jours !
Pamela éclate de rire. Puis elle éclate en sanglots.
MICHAEL : - Qu'est-ce que t'as ? ça va, maintenant ! Je n'ai rien, je vais bien, aucune séquelle...
PAMELA : - (séchant ses larmes) Je sais mais j'ai eu si peur !
MICHAEL : - Tu n'as pas à culpabiliser, je suis un piètre skieur. Je crois que je vais m'en tenir au sport en chambre ! J'y suis bien plus doué, n'est-ce pas ?
PAMELA : - Pas mal ouais...
MICHAEL : - Comment ça pas mal ? Je suis champion tu veux dire ! Des années d'expérience et d'entraînement.
PAMELA : - Tu n'as pas encore trouvé le bon entraîneur alors !
MICHAEL : - Je crois que je l'ai trouvé maintenant. Tu sais, j'ai bien réfléchit.
PAMELA : - A quoi ?
MICHAEL : - A nous, à moi... Je n'ai plus envie de perdre de temps, je crois en avoir perdu suffisamment comme ça ! Je veux profiter de chaque instant présent, et profiter de la vie au maximum !
PAMELA : - Tu as raison, elle est bien trop courte pour passer à côté des grandes possibilités qu'elle nous offre.
MICHAEL : - C'est pourquoi je voudrais te demander de devenir ma femme.
Pamela tombe des nues. Elle reste bouche bée et ne sait quoi répondre.
MICHAEL : - (plaisantant) Ne me dis pas que tu fais une attaque ?
PAMELA : - Non, non... Je...enfin...je suis un peu... surprise ! Je m'y attendais pas, pas comme ça, je...
MICHAEL : - C'est oui alors ?
PAMELA : - (lui sautant au cou) Oui !!! Bien sûr que c'est oui !!! Oui, je veux devenir ta femme Michael ! c'est génial, je suis tellement heureuse !
MICHAEL : - Aïe Aïe Aïe mon cou, j'ai encore mal !
PAMELA : - Oh excuses-moi mon chou, j'avais déjà oublié !
MICHAEL : - Il va falloir faire attention Madame Mancini. Je suis un homme fragile !
Ils s'embrassent tendrement.

Scene 9 : New York, appartement de Sherri Doucett

A New-York, Jane passe quelques jours chez sa mère Sherri (Donna Mills). Elle lui explique ce qui lui est arrivé à Londres avec Julian et son desepoir face à la situation.


JANE : - J'espère que je n'ai pas bousculé tes projets, maman.
SHERRI : - Allons, Jane, tu sais bien que je suis ravie de te voir. Le magazine attendra, ils peuvent se passer de moi quelques jours, non ?
JANE : - Je suis heureuse de te revoir, ça faisait longtemps !
SHERRI : - C'est vrai que c'est beaucoup mieux que le téléphone. Au moins, je peux te serrer dans mes bras.
Jane se blottit dans les bras de Sherri comme une enfant.
JANE : - Je me sens tellement bien ici que je pourrais rester toujours là, comme ça...
SHERRI : - Où est Mason ?
JANE : - Il dort dans la chambre, le voyage l'a exténué le pauvre !
SHERRI : - Disons qu'il a fait quelques allers-retours entre Los Angeles-Miami, Miami-Los Angeles et enfin Los Angeles jusqu'à New York, tu vas le dégoûter de prendre l'avion si ça continue !
JANE : - Je peux me le permettre maintenant, ma société ne cesse de prendre de l'expension. Le temps où je galérais et où aucune de mes affaires ne durait plus d'un an est définitivement terminée ! Quand je repense à ces années où je me battais soit avec Sydney et Chris Marchett à "Mancini Design" ou avec Richard et Jo à "Mackenzie-Mancini", je me dis que j'ai beaucoup grandit en quelques temps.
SHERRI : - C'est la maternité. C'est un tel évènement dans la vie d'une femme que tu n'es plus jamais la même après avoir mit au monde un enfant ! ça change tout !
JANE : - Heureusement que j'ai Mason, je ne sais pas si j'aurais eu le courage de faire tout ce que j'ai fait, ces choix si difficiles, si je ne l'avais pas à mes côtés, si je ne voyais pas ses yeux coquins me dévorer chaque fois que je lui lis une histoire ! J'ai tant besoin de lui en ce moment !
SHERRI : - Ma chérie, je sais que ce que tu vis en ce moment est terrible, tu es partagée entre deux hommes, tu les aimes tous les deux de deux manières différentes. Je sais ce que ça fait, et je dois te dire que peut importe le choix que tu feras, tu dois le faire avec ton coeur.
JANE : - Je ne sais pas comment t'expliquer mais j'en arrive à regretter d'avoir quitter Kyle, je me dis que j'aurais pu faire un effort et essayer de sauver notre couple. Au lieu de ça, je me suis vautrée dans les bras de Julian telle une adolescente qui découvre pour la première fois l'amour...
SHERRI : - Tu ne dois pas te dire ça, voyons ! Tu as fait le choix de l'amour, tout simplement.
JANE : - Tu crois ?
SHERRI : - Pour moi, il est évident que tu es très amoureuse de ce Julian, et à ce que tu m'en dis, il est raide dingue de toi. Kyle est un homme bon et juste, il m'a sauvé la vie et crois-moi je m'en rappelle chaque matin en voyant le soleil se lever au-dessus de Manhattan. Mais tu ne peux pas rester avec lui par devoir, ce serait lui mentir et te mentir à toi-même. Ce ne serait pas sain. Tu es jeune, tu n'as que 32 ans ! Ton avenir est devant toi, ne regarde pas en arrière !
JANE : - Je suis complètement perdue... Je n'avais jamais été dans cette situation auparavant.
SHERRI : - Il va pourtant falloir que tu fasses un choix et sans tarder.
JANE : - Je partirai d'ici avec ma décision, ne t'en fais pas. Quand je retournerai à Los Angeles, je dirai  à Kyle et à Julian lequel est l'homme avec qui je veux construire mon avenir et celui de Mason.

Scene 10 : Sentinel L.A

Samantha (Brooke Langton) est déguisée en Marlie Bronson, les cheveux teints en blonds et les yeux  avec des lentilles de couleur bleue. Elle se rend au "Sentinel L.A" où elle a rendez-vous et se présente à la secrétaire.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

SECRETAIRE : - Bonjour, je peux vous aider ?
SAMANTHA : - Je suis Saman... (se reprenant) Marlie Bronson. J'ai rendez-vous avec Eleanor Alexander.
SECRETAIRE : - Ah c'est vous ! Elle vous attends dans son bureau, vous pouvez y aller. C'est au bout du couloir et c'est la grande porte verte vous pouvez pas la rater !
SAMANTHA : - Merci.
Samantha, très anxieuse, avance dans un couloir aux murs blancs et avance jusqu'à la porte verte. Elle entend une femme hurler au téléphone en train de se disputer ce qui accentue son anxiété. Elle frappe.
ELEANOR : - Quoi !? Qu'est-ce que c'est encore ?
Samantha n'ose pas entrer.
ELEANOR : - Eh bien entrez ! Restez pas plantée là comme une dinde !
SAMANTHA : - (entrant) Bonjour. Je suis Marlie Bronson, j'avais rendez-vous avec vous aujourd'hui.
ELEANOR : - Ah oui effectivement ! Vous devez être une très bonne amie du Dr Peter Burns pour qu'il me supplie de vous engager dans mon journal.
SAMANTHA : - Oui, Peter est le mari d'une de mes meilleures amies.
ELEANOR : - Bien. Comme il a dû vous le dire, maintentant vous n'appartenez plus qu'au journal ! C'est à moi que vous allez devoir obéïr si vous tenez à garder ce poste, suis-je claire ?
SAMANTHA : - Tout à fait.
ELEANOR : - Notre journal est plutôt jeune par rapport au "L.A Times" mais nous avons une équipe beaucoup plus jeune et dynamique, c'est pourquoi nous attirons des lecteurs plus jeunes, disons les cadres supérieurs en particulier.
SAMANTHA : - Quel sera mon rôle ?
ELEANOR : - Il ne s'agit pas de rôle ici, mademoiselle, mais d'engagement. Il va falloir vous engager dans votre poste à 3000%. Vous devrez sans cesse prouver votre valeur, vous devrez sans cesse me montrer que j'ai bien fait de vous prendre dans mon équipe, que vous méritez cette place, okay ?
SAMANTHA : - (surprise) Okay.
ELEANOR : - Tant mieux, nous sommes d'accord. Dans un premier temps, vous serez chroniqueuse dans une petite rubrique, pour faire vos marques. Vous pourrez prendre le sujet qui vous intéresse tout en sachant que le thème de la rubrique est précisé par moi, et uniquement par moi. Cette semaine, ce sera sur le courrier du coeur dans les magazines féminins. Vous devrez me faire un sondage, une petite interview, faire des recherches historiques sur le phénomène, vous renseigner dans les agences matrimoniales, rencontrer des personnes qui se sont mariées après s'être rencontrées par ce biais-ci, me construire un histogramme s'il le faut. Je veux tout, on est bien d'accord ? Oubliez le travail bâclé, vite fait-mal fait, ici on travaille jour et nuit s'il le faut tant que le travaille demandé est fait. Clair ?
SAMANTHA : - Très clair, madame. Je suis consciencieuse dans mon travail, j'ai travaillé dans une agence de publicité.
ELEANOR : - Je sais ! Me croyez-vous assez bête pour ne pas avoir vérifié vos références ? Même si le Dr Burns a sauvé la vie de mon fils, et que je lui dois bien ça, je ne vais tout de même pas engager n'importe quoi ! Vous avez travaillé à feu "D&D", son ancienne directrice Amanda Woodward-Burns, femme de mon cher docteur, n'a pas tari d'éloges sur vous !
SAMANTHA : - Je me suis toujours donnée à fond dans mon travail.
ELEANOR : - Alors c'est le moment de le prouver mademoiselle ! Donnez-vous à fond, immédiatement zou ! Votre bureau est à gauche en sortant, mais pour le moment vous n'en avez pas besoin, je veux vous voir sur le terrain !
SAMANTHA : - Je commence les recherches aujourd'hui ?
ELEANOR : - Non, on peut attendre la Saint-Patrick si vous voulez ?!
Samantha comprend la remarque et sort du bureau, passe devant la secrétaire qui lui fait un large sourire.
SECRETAIRE : - Bienvenue parmis nous !
SAMANTHA : - Merci c'est gentil.
SECRETAIRE : - Elle est un peu tyrannique sur les bords, mais on s'y fait vite vous verrez !
SAMANTHA : - Je l'espère !
Samantha sort un journal, partant faire ses recherches. Toujours au journal, la secrétaire compose un numéro sur le téléphone de la réception.
SECRETAIRE : - (avec une voix plus grave, plus menaçante) Elle est là !!! A vous de jouer maintenant...
Elle raccroche et esquisse un sourire machiavélique.

Scene 11 : Bureau de Peter Burns

Peter, qui a décidé de se lancer dans la politique, tout en conservant sa licence de médecin, se lance dans la course à la mairie et prépare déjà sa campagne. Peter sera t-il le prochain maire de la Cité des Anges ?

Peter découvre son tout nouveau bureau très spacieux et très sobre. Amanda entre.
AMANDA : - Alors c'est ici le nouveau QG ?
PETER : - Ouais ! Tu le trouves comment ?
AMANDA : - (peu enthousiaste) ça ressemble à un bureau de maire !
PETER : - Tant mieux, c'est le but recherché !
AMANDA : - Tu es malade Peter, on te l'a déjà dit ?
PETER : - Oui, j'ai même fait un petit séjour en hôpital psychiatrique une fois !
AMANDA : - Comment une idée aussi absurde a pu te traverser la tête un seul instant ?
PETER : - Quand je me suis rendu compte que je voulais offrir à nos jumeaux un avenir propice, une ville saine, où ils puissent traverser les rues sans se faire agresser, et avoir l'emploi qu'ils désirent !
AMANDA : - Oui je suis bien d'accord avec toi, c'est bien gentil tout ça, mais de là à te lancer à la candidature de maire !
PETER : - Et pourquoi pas ?! Beaucoup d'hommes politiques ont été soit médecins ou avocats avant d'entammer une carrière politique !
AMANDA : - Je le sais mais c'est juste que je me demande si tu pourras toujours exercer ton premier métier en même temps !
PETER : - C'est sûr qu'il me sera difficile d'allier les deux mais je garde ma licence de médecin, ce qui ne m'empêchera pas d'exercer !
AMANDA : - Mais les élections n'auront lieu que dans un an ! Tu ne crois pas qu'il est trop tôt pour te lancer ?
PETER : - En politique, il n'est jamais trop tôt, chérie. Je suis nouveau dans la course à la mairie, alors il faut me faire connaître, proposer mes idées, il faut que les habitants de cette ville découvrent quels sont mes projets pour Los Angeles, ce n'est pas gagné d'avance !
AMANDA : - C'est un euphémisme !
PETER : - Dis-moi que je pourrai compter sur toi !
AMANDA : - Ne comptes pas sur moi pour jouer les Laura Bush ! Mais... s'il faut t'aider, je t'aiderai ! (essayant de se mettre dans la peau) Madame la maire... ça sonne bien !
PETER : - T'en fais pas, tu t'y feras vite !
AMANDA : - Tu n'as pas peur que le maire actuel soit réélu ? Que tu n'ai aucune chance contre lui ?
PETER : - Le maire n'a pas fait son devoir, il n'a pas réussit à protéger la ville des gangs, du chômage qui a augmenté ! Je ne pense pas que les habitants de Los Angeles lui feront confiance une nouvelle fois. Ils veulent du sang neuf avec des idées nouvelles !
AMANDA : - J'ai peur que tu n'ai plus assez de temps pour te consacrer aux bébés lorsqu'ils viendront au monde...
PETER : - (la serrant dans ses bras) Ne pense pas à ça, ma préoccupation principale sera toujours nos enfants, je leur accorderai le temps qu'il faudra et le reste viendra après ! Mais ce pari que je me suis lancé est très important à mes yeux comme toi, tu es obnubilée par ton plan pour reprendre à James et à Monica ce qu'ils t'on volé !
AMANDA : - Mais c'est différent, moi on m'a volé ce que j'avais de plus cher à part mes bébés bien sur, il est logique que je reprenne ce qui m'appartiens ! Personne ne t'a volé le siège de maire à toi !
PETER : - Peut-être pas mais on m'a volé et menti en tant que citoyen et c'est pour éviter ça que je me présente.
AMANDA : - Très bien, alors tu ne vois aucun inconvéniant à ce que je me remette dans la bataille pour la compagnie ?
Peter ne sait que répondre, Amanda lui fait un large sourire victorieux et part.

Scene 12 : Sur la Falaise

Bradley arrête sa voiture près d'une falaise qui donne sur l'Océan, assez éloignée des habitations. Kimberly est terrorisée.


Kimberly est toujours baillonée et attachée au siège passager de la voiture, complètement terrorisée.
BRADLEY : - Nous sommes arrivés Kimmy...
Bradley, l'oeil dément, coupe le moteur et sort de la voiture. On découvre alors qu'il a garé sa voiture près d'une falaise donnant vue sur l'Océan à perte de vue, il n'y a personne, l'endroit est complètement désertique. Bradley s'approche du précipe et prend une profonde repiration.
BRADLEY : - Si tu voyais la vue que nous avons !
Dans la voiture, Kimberly remarque que le clic de la ceinture est légèrement fendu ce qui fait comme une lame. Elle tente de trouver une position pour défaire ses liens grâce à ce clic de ceinture.
BRADLEY : - C'est l'endroit rêvé n'est-ce pas ? C'est bien dans l'Océan que tu as jeté le corps de mon frère ?
Dans la voiture, Kimberly commence à déchirer ses liens.
BRADLEY : - (se déshabillant) Je crois que c'est le moment, Kimberly Shaw.
Il se retourne et découvre Kimberly en train de s'enfuir en courant.
BRADLEY : - Oh la garce !!!
Bradley se met à courir après elle à toute vitesse. Une course-poursuite s'ensuit.
KIMBERLY : - (terrorisée, elle hurle) A l'aide !!!! Au secours !!!
Elle tente d'alerter des gens s'il y en a, mais l'endroit est complètement désert.
KIMBERLY : - Pitié !!! Venez m'aider !!! A l'aide !!!!
Bradley parvient à la rattraper, Kimberly tente de se battre avec lui mais Bradley est plus fort et parvient à la frapper très fort, elle tombe à terre.
KIMBERLY : - Espèce de malade, laissez-moi partir !!!
BRADLEY : - Non Kimmy, jamais ! Tu es à moi maintenant. Nous sommes plus que tous les deux, maintenant. Plus rien ne pourra m'empêcher de faire de toi ce que je veux.
KIMBERLY : - Si vous me laissez partir maintenant, je vous promet que je ne dirai à personne ce qui s'est passé, je n'irai pas voir la police.
BRADLEY : - (dément) Tu mens !!! Tu as déjà été les voir !
Bradley, presque entièrement nu, se met sur Kimberly et lui arrache son chemisier.
KIMBERLY : - (hurlant) Non !!! Pas ça !!! Pitié !!!
Kimberly lui assène un énormé coup de pied dans les parties génitales et parvient à se dégager de lui. Bradley se relève, et l'attrape violemment par le bras.
BRADLEY : - Espèce de salope ! Tu vas me le payer !
Bradley se met à pousser Kimberly en arrière, qui se rapproche de plus en plus du précipice. Kimberly regarde en bas, le précipice est immensément haut, elle voit les galets sur les rochers qui ressemblent à des grains de sable vus d'en haut. Bradley continue à pousser Kimberly qui se rapproche encore et encore du bord du précipice, elle est terrifiée.
KIMBERLY : - Bradley, ne faites pas ça ! Il est encore temps de tout arrêter !
BRADLEY : - Tu vas payer pour le meurtre de mon frère et rien ne pourra m'empêcher de te tuer maintenant !
Kimberly regarde horrifiée le précipice.

LA SUITE DE lL'EPISODE
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- MELROSE PLACE - SAISON 2001-2002 -

écrit par
Chucky Matheson

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